Un saut dans le temps !
Vous êtes fasciné par la beauté agile et mystérieuse du chat ?
Vous n’êtes donc pas surpris d’apprendre que plus de 4000 ans avant Jésus-Christ,
les Egyptiens étaient déjà impressionnés par l’efficacité redoutable de ce félidé.
D’abord utile pour préserver les récoltes des dégâts occasionnés par les rongeurs,
le chat passe rapidement du grenier au salon !
C’est donc à travers cette cohabitation pacifique qu’il devient non seulement un animal de compagnie, mais un animal mythique, investie de pouvoirs mystérieux et témoin de secrets inaccessibles à l’homme.
Associé à la déesse de la beauté, le chat acquit un statut particulier dans l’Egypte ancienne.
A l’instar de la vache en Inde, nul ne pouvait attenter à sa vie ou à sa santé sans courir le risque d’être soumis aux pires châtiments.
En ce sens, l’Egypte est véritablement la première “Société Protectrice des Animaux“
qui place ainsi la valeur du chat au dessus de celle de certains humains.
On retrouve ainsi dans des cités égyptiennes des centaines de milliers de momies de chats.
Ces petites bêtes adorées ont été enrubannées et parées à la manière des Pharaons, pour qu’elles puissent survivre à leur mort physique dans le paradis des chats !
En Europe :
En sillonnant les mers pour le commerce, les Grecs rapportent dans leurs cales le magnifique félin.
Gagnant l’Europe pas à pas, le chat s’installe chez les Romains pour ensuite s’établir dans les terres conquises.
Au Moyen-âge, le fanatisme religieux jète l’anathème contre le chat.
Alors soumises aux pires tortures, les pauvres bêtes doivent attendre la Renaissance pour regagner les faveurs de l’humain, sa maison et la poésie.
Baudelaire évoque la nature évanescente du félin dans quelques uns de ses plus beaux alexandrins.
En Amérique
Embarqués avec les premiers explorateurs, les chats se sont multipliés et font partie de notre vie de tous les jours.
Les uns logent dans des maisons luxueuses, d’autres dans des appartements modestes, et d’autres encore vivent tout simplement dans la rue, abandonnés à eux mêmes…